Un sondage Opinion Way pour l’Anact a été publié à l’occasion de l’ouverture de la Semaine pour la qualité de vie au travail, qui s’est déroulée du 20 au 24 juin 2022.
En effet, pour en savoir plus sur les perceptions et les attentes des actifs, l’Anact a demandé à Opinion Way de réaliser un sondage sur le sens au travail en 2022. Ainsi, 1034 actifs, en poste ou en recherche d’emploi, ont répondu à un questionnaire pour définir ce qu’est le sens au travail.
Le sentiment d’avoir un travail qui a du sens

Le sens défini par 3 dimensions
Trois dimensions contribuent à parts égales à définir le sens au travail :
- le sentiment d’utilité,
- le besoin de cohérence éthique
- la capacité du travail à contribuer au développement personnel.
Le sens au travail comprend le sentiment d’être utile mais aussi la reconnaissance et le fait de gagner correctement sa vie.

En premier lieu, le besoin de cohérence éthique est mis en avant à travers les valeurs, la qualité du travail.

Dernier élément, le sens au travail est lié à la capacité d’apprendre et d’évoluer. La possibilité de donner son avis ou d’être autonome font aussi partie des principaux éléments mis en avant.
Écarts entre perceptions et réalité
Ce sondage s’attache aussi à percevoir les décalages entre les attentes des personnes et la réalité de leur vie professionnelle.
Concernant l’utilité, deux aspects montrent un décalage important entre perception et réalité. Il s’agit du sentiment d’être reconnu et du fait de gagner correctement sa vie. Ce décalage est d’autant plus accentué pour les salariés seniors (plus de 50 ans) ou pour les femmes.
Au sujet de la cohérence éthique, les critères sur la qualité du travail ou les valeurs ne montrent pas de décalage. Par contre, les pratiques de management montrent une différence importante entre perception et réalité. A ce sujet, le décalage générationnel semble important. Les moins de 35 ans sont plus en phase avec le management, quand les plus de 50 ans le sont beaucoup moins.
Pour finir, une majorité d’actifs estiment bénéficier d’une autonomie dans le travail. Mais leur proportion baisse au sujet des notions d’épanouissement professionnel, de progression de carrière ou encore de souplesse dans l’organisation du travail. Ici aussi, les moins de 35 ans sont plus épanouis et les plus de 50 ans le sont moins.
En savoir plus
Pour découvrir tous les résultats, retrouvez l’article de l’Anact et le rapport complet.
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